Oh la vache!
Quelle sans-gêne cette vache ! Elle se gratte tranquillement le cou sur l’écorce d’un arbre…Il faut dire qu’elle n’a pas vraiment d’autres moyens de se soulager en cas de démangeaisons…Pour les citadins, la scène de ce tableau peut paraître bizarre, voire un peu drôle… Pourtant, les habitants de la campagne sont habitués à ce genre de spectacle. C’est exactement ce que Constant Troyon a voulu montrer avec cette toile : à la campagne, les journées se suivent et se ressemblent, et la vie y est paisible. Tout son tableau est baigné d’une lumière douce, qui met en valeur la robe blanche de la vache.
Peintres des villes, peintres des champs
D’une certaine façon, Constant Troyon est un amoureux des vaches ! Durant sa carrière, il les a peintes sous toutes les coutures. C’est un artiste qui apprécie la nature, et la peinture de plein air. Il fait d’ailleurs partie, durant un temps, de la fameuse école de Barbizonécole de BarbizonL'école de Barbizon est un regroupement de peintres qui s'installent, à partir de 1820-1830 dans le petite village de Barbizon, en bordure de la forêt de Fontainebleau et à environ 50 km au sud de Paris. Là, les peintres peignent directement dans la nature, en plein air, et non en atelier. …