Georges Seurat

Date et lieu de naissance


Paris

Date et lieu de décès


Paris

Domaine(s)

Peinture, Arts graphiques

Nationalité

française

Ami de

Camille Pissarro

Un peintre de la banlieue

Encouragé par ses parents, Georges Seurat apprend le dessin à l’âge de 16 ans avant de rentrer à l’Ecole des Beaux-Arts à Paris. Très vite, il s’inspire des paysages de la banlieue parisienne, sujet rare à l’époque. En 1886, à la dernière exposition impressionniste, il montre Un Dimanche après-midi à l’ile de la Grande Jatte, décrivant des parisiens au bord de la Seine un jour d’été.

 

Etude pour "Un dimanche après-midi à l'île de la Grande jatte"
Georges Seurat, Etude pour « un dimanche après-midi à l’île de la Grande Jatte » © RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski

 

Le monde des loisirs

Baignade en bords de Seine, spectacle de danse, cirque, Seurat nous montre les moments de détente, ou de promenade des parisiens, comme l’avaient fait les impressionnistes avant lui. Il est le premier à représenter la Tour Eiffel en construction. L’été, il part sur la côte normande, sujet de nombreux paysages comme Port-en-Bessin, où il séjourne en 1888.

 

Port-en-Bessin, avant-port, marée haute
Georges Seurat, Port-en-Bessin, avant-port, marée haute, 1888, © RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Patrice Schmidt

 

Des petits points, des petits points...

Contrairement aux impressionnistes, Seurat ne peint pas en plein air, mais dans son atelier, après avoir fait des dessins et des esquisses comme celle de son dernier grand tableau le Cirque .

 

Esquisse pour le Cirque
Georges Seurat, Esquisse pour « le Cirque », 1891, © RMN-Grand Palais (musée d’Orsay)/ Hervé Lewandowski

 

Il pose ses couleurs en juxtaposant patiemment des milliers de petits points de même taille, ce qui lui vaut le surnom de pointilliste. Cette technique lui permet d’obtenir des dégradés de couleurs nuancés. Il faut s’éloigner pour que les couleurs se mélangent dans l’œil et percevoir une peinture aux teintes lumineuses. Pour donner plus de force à ses couleurs, il juxtapose des couleurs dites « complémentaires » comme l’orange et le bleu ou le violet et le jaune.

 

Le Cirque
Georges Seurat, le Cirque, 1891, © RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Patrice Schmidt

Pour mettre en valeur les couleurs de ses tableaux, Seurat fabrique certains de ses cadres. Celui du Cirque est peint de points bleus foncés, nuancés de violet et de vert, qui mettent en valeur les jaunes et les oranges du tableau.

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