Après le couteau suisse, le tableau suisse !
En effet, dans son immense toile, Gustave Courbet a mélangé presque tous les genres de peinture ! On y trouve, pêle-mêle, des portraits, un autoportrait, des natures mortes, un paysage, et, tiens-toi bien, le tout forme ce que l’on appelle une allégorieallégorieLorsqu’un artiste souhaite peindre une idée ou un sentiment, il va le faire en représentant quelque chose qui nous y fait penser. Par exemple, s'il veut représenter la paix, il va peindre une colombe, ou bien deux hommes se serrant la main. !
Ici, l’allégorieallégorieLorsqu’un artiste souhaite peindre une idée ou un sentiment, il va le faire en représentant quelque chose qui nous y fait penser. Par exemple, s'il veut représenter la paix, il va peindre une colombe, ou bien deux hommes se serrant la main. représente la carrière et la vie de Courbet… Le peintre se met lui-même en scène au milieu du tableau pour montrer que l’artiste est au cœur de la société. Il est entouré, à droite, de ses amis amateurs d’art qui l’ont aidé. A gauche, ce sont ceux qui lui ont mis des bâtons dans les roues et qui provoquent sa pauvreté.
Dans sa peinture, Courbet évoque aussi l’art en général. Il est là, assis devant son chevalet, en train de peindre un paysage sous le regard attentif d’un enfant… A ses côtés se tient une femme nue qui symbolise la Vérité. Par terre, au premier plan une guitare symbolise la musique.