Comme un air de famille
Les sculptures de François Pompon sont reconnaissables au premier coup d’œil : leur dessin est en général très simplifié, à mille lieux des sculptures réalistes d’Ernest Barrias ou d’Emmanuel Fremiet par exemple. Ici, l’artiste a choisi de se concentrer sur le volume : c’est pour cette raison que l’ours blanc est tout lisse, et tout en rondeur ! La seule partie détaillée de la sculpture est le visage de l’ours ; ce sont ses oreilles, sa gueule et surtout son museau.
Aller à l'essentiel
Si François Pompon délaisse les détails, c’est parce qu’il essaie avant tout de saisir l’allure générale de l’animal. Pour l'ours blanc, c’est bien sûr sa masse imposante. Et ici, la simple observation de ses lourdes pattes nous fait sentir sa présence ! Mais Pompon n’a pas toujours sculpté de cette manière. Au début de sa carrière, il représente surtout des hommes et des femmes. Cependant, à l’âge de cinquante ans, l’artiste troque les hommes pour les animaux, qu’il observe des heures durant au Jardin des Plantes, à Paris, non loin de la gare d’Austerlitz.
Ecoute Pompon et Lily t'expliquer l'œuvre de François Pompon.