Jean François Millet est l’un des grands initiateurs du renouveau du pastel au XIXe siècle.

Le renouveau du pastel

Traditionnellement, le pastel était utilisé pour réaliser des portraits, car la texture qu’il créé imite parfaitement le velouté de la peau.

Ici, Millet choisit de se détourner de cette tradition du portrait pur, en faisant s’effacer dans l’ombre du bouquet le visage souriant de sa fille Marguerite

Le peintre s’amuse ainsi à brouiller les plans de la réalité en faisant un jeu de trompe l’œil avec le rebord de la fenêtre.
 

Un art autonome

Ni véritablement portrait ni nature morte, cette œuvre met en avant la richesse du pastel qui permet de traiter tous les sujets et de représenter toutes les textures.

Millet affirme ainsi que le médium du pastel est désormais un art autonome, qui n’a plus à rivaliser avec la peinture.