Le Salon aux trois lampes, rue Saint-Florentin Edouard Vuillard

Dimensions

59.7 x 96

175cm115cm
Aperçu visuel de la silhouette d'un adulte de 175 cm et d'un enfant de 115 cm par rapport à l'œuvre

Quand est-ce que cela a été créé ?

1889

Matériau

Huile sur toile

Localisation de l’œuvre

Musée d’Orsay, Niveau médian, Salle 67

A partir de 1893, Edouard Vuillard est devenu très ami avec Thadée Natanson, le rédacteur en chef du journal artistique La Revue blanche, et sa femme Misia.

Dans ce tableau, l’artiste représente le couple avec un de leurs amis, dans leur appartement rue Saint-Florentin, près de la place de la Concorde à Paris.

 

Un salon très décoré

La décoration du salon est particulièrement chargée ; les murs sont recouverts d'une tapisserie aux  motifs foisonnants. Ces tentures, et les angles des murs dessinent des lignes géométriques strictes, ce qui renforce l’aspect quelque peu étouffant de cette pièce.

A droite, tu peux distinguer le piano à queue de Misia, qui était excellente musicienne. L’instrument est recouvert d'une draperie colorée, sur laquelle est posée une lampe à pétrole surmontée d’un abat-jour jaune. Deux autres lampes sont disposées dans la pièce. Tu l’as deviné, ce sont ces trois sources de lumière qui donnent son titre au tableau.

Un éclairage poétique

Cet éclairage tamisé plonge la scène dans une atmosphère poétique ; le décor est aussi important que ceux qui l’habitent. Vuillard place ici les objets et les personnages au même niveau et crée ainsi cette scène à l’ambiance particulière, presque mystérieuse.

Un salon aux allures de scène de théâtre

Vuillard aime peindre des scènes d’intérieurs. Ici, la pièce qu’il peint ressemble presque à une scène de théâtre ; les personnages semblent se détendre et converser confortablement.

A gauche figure Misia, assise près d'une table, qui feuillette un album. A droite, Thadée, son mari, est en train de lire un livre. Au centre, installé dans un fauteuil à bascule, on peut voir l’auteur de pièces de théâtre Romain Coolus, qui écrivait régulièrement dans La Revue blanche. Le trio paraît paisible, perdu dans ses pensées, tandis que les motifs du papier peint, les couleurs du tapis et de la tenture semblent s’animer autour d’eux.

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